Les causes
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Les causes
La perte de cheveux touche beaucoup plus les femmes qu’on ne le pense. Ce phénomène s’explique par plusieurs causes. Selon la cause, une perte de cheveux peut être temporaire ou permanente.
Les causes potentielles de chute de cheveux chez les femmes sont :
1. LE STRESS
Un stress émotionnel ou physique peut déclencher la perte des cheveux, que la personne soit prédestinée ou non à perdre ses cheveux. Quand le stress déclenche la chute des cheveux chez une femme qui ne souffre pas d’alopécie héréditaire, cette perte des cheveux est presque toujours temporaire.
Par contre chez les femmes qui sont affectées par une chute de cheveux d’origine héréditaire, le stress peut accélérer le processus de la chute.
Ce stress doit être assez sévère pour provoquer la chute des cheveux. Il peut apparaître lors de la perte d’un être cher, de la pratique acharnée d’un sport, d’une maladie grave, d’une perte de poids trop importante et violente, d’une opération chirurgicale ou d’un stress émotionnel.
Le corps ralentit sa production de cheveux pendant la période de stress car celle-ci n’est pas essentielle et concentre son énergie à conserver ou réparer les structures organiques vitales.
Après une forte fièvre ou une chirurgie, on peut observer une diminution de la masse capillaire dans les un à trois mois suivants. Les cheveux se mettent dans une phase de repos et ne poussent presque plus. Le cycle des chutes et repousses est affecté et décalé pendant une durée qui peut aller jusqu’à six mois, voire plus.
Certains états de santé peuvent contribuer à la perte de cheveux, telles une anémie, une numération globulaire basse, ou une malnutrition. Ces déséquilibres peuvent être détectés par une simple prise de sang.
2. L'ÂGE ET LES DÉSÉQUILIBRES HORMONAUX
Beaucoup de gens sont affectés par la perte de leurs cheveux lorsqu’ils vieillissent. L’âge et les modifications hormonales et l’hérédité vont provoquer une perte de cheveux plus sévère chez certaines personnes que chez d’autres.
L’alopécie peut en effet être totale ou partielle.
Les hommes voient leur ligne frontale reculer et le dessus de leur tête, le rond-point, se dégarnir progressivement comme une tonsure. C’est la calvitie masculine classique.
Chez les femmes on note un amincissement progressif de l’ensemble de la chevelure. Ce phénomène peut apparaître entre 25 et 30 ans. Les cheveux repoussent à chaque fois de plus en plus fins et finissent par devenir presque transparents. La perte de cheveux est beaucoup moins prononcée que chez les hommes. Cela se passe différemment. La ligne frontale reste telle qu’elle est mais lorsque les femmes se coiffent et font leur raie sur le dessus de leur tête, elles notent que l’ont voit leur cuir chevelu de plus en plus à travers leurs cheveux.
Ce type de perte de cheveux est, presque toujours, permanent comme chez les hommes d’ailleurs.
Par ailleurs, certaines chutes de cheveux sont temporaires et sont la conséquence de déséquilibres hormonaux suite à une grossesse ou à l’arrêt d’une pilule contraceptive.
3. LES 3 TYPES D'ALOPÉCIE
L’alopécie est la maladie qui fait tomber les cheveux du cuir chevelu mais peut aussi toucher le reste du corps.
Elle peut concerner la femme, l’homme et l’enfant. Il en existe trois types.
L’ALOPECIA AERATA
Elle est toujours temporaire. Elle touche à peu près 2% de la population et peut affecter soit le cuir chevelu soit le corps.
Son origine particulière est méconnue. L’alopécie se manifeste par de petites zones rondes sans cheveux ou sans poils. La peau est lisse. Ces zones glabres peuvent se trouver sur le cuir chevelu ou sur le corps.
L’Alopécia Aerata est classée parmi les maladies auto-immunes (auto-immunité : état d’un organisme vivant qui produit des anticorps contre ses propres antigènes, ses propres substances) mais la cause de cette maladie est inconnue.
En fait la plupart des personnes touchées sont par ailleurs en bonne santé.
À l’inverse de l’alopécie androgénétique, les cheveux peuvent repousser mais le moment de cette repousse est indéterminé.
Des recherches menées sur le sujet suggèrent qu’un phénomène incite le système immunitaire à s’attaquer et à supprimer les follicules des cheveux. Cet élément déclencheur est pour l’instant méconnu. Des recherches récentes indiqueraient que certaines personnes auraient des marqueurs génétiques qui augmenteraient leur probabilité de développer ce type d’Alopécie.
Des théories médicales avancent que cette alopécie serait héréditaire et a d’autant plus de chance de l’être qu’elle apparaîtrait chez des personnes jeunes de moins de trente ans. Dans ce cas il existe plus de probabilité qu’un autre membre de leur famille soit affecté.
On avance aussi qu’il est possible que l’Alopécie Aerata touche des familles dans lesquelles on trouve d’autres maladies auto-immunes telles l’asthme, l’eczéma atopique ou maladie de la thyroïde, entre autres.
L’ALOPECIA TOTALIS
Elle provoque une chute de la totalité des cheveux du cuir chevelu. Les follicules deviennent très petits et ralentissent drastiquement la production de cheveux. Ils ne meurent pas et restent prêts à produire des cheveux à nouveau, pourvu que l’organisme leur en donne le signal.
La repousse peut intervenir même sans traitement et après un temps assez long.
L’ALOPECIA UNIVERSALIS
Elle entraîne la chute totale des cheveux, des poils et duvets, cils et sourcils sur l’ensemble du corps.
4. L'ALOPÉCIE ANDROGÉNÉTIQUE
Elle est la plus commune des chutes de cheveux constatées chez la femme. Génétique, cette chute de cheveux peut venir d’un côté ou de l’autre de la famille.
Les cheveux sont génétiquement programmés pour tomber progressivement, cela arrive à une femme sur cinq. La chevelure s’amoindrit peu à peu, tout particulièrement sur le dessus et les cotés.
Si cela est plus communément constaté après la ménopause chez la femme, ce phénomène peut toucher aussi des femmes entre vingt et quarante cinq ans, et même plus rarement, débuter à la puberté.
Cette chute de cheveux arrive lorsque les cheveux perdus ne sont plus remplacés par de nouveaux cheveux qui repoussent ou bien lorsque la perte quotidienne des cheveux excède 125 cheveux.
Lors de la ménopause, le niveau d’estrogènes décline, c’est pourquoi les effets de l’Alopécie féminine se constatent le plus souvent chez les femmes de ce groupe.
Ce type de chute de cheveux s’explique par une hyper-sensibilité des follicules du cheveu à l’hormone mâle qu’est la testostérone. Le corps de la femme contient de la testostérone mais les estrogènes protègent celle-ci de ses effets négatifs.
La testostérone se transforme et se décompose : l’un de ses dérivés est la dihydrotestostérone ou (DHT) qui interfère avec le follicule du cheveu et provoque son atrophie. Finalement il meurt et ne produit donc plus aucun cheveu. La chute des cheveux se constate non pas sur une zone très circonscrite comme chez l’homme mais plutôt entraîne un amoindrissement général de la chevelure qui devient de plus en plus clairsemée.
La calvitie complète est très rare chez la femme alors que très répandue chez l’homme.
5. L'ALOPÉCIE CICATRICIELLE
Cela se produit lorsque des tissus cicatriciels remplacent des tissus sains normaux du cuir chevelu à la suite de brûlures, d’agents infectieux ou de maladies de la peau comme le Lupus érythémateux chronique ou de la sclérodermie.
Les cheveux ne peuvent plus pousser sur les tissus cicatriciels. Cette alopécie est permanente.
6. L'ALOPÉCIE DUE À LA TRACTION
Les cheveux ne poussent plus dans certaines zones car ils subissent une traction répétée. Lorsque les cheveux sont trop souvent tirés en arrière et attachés en queue de cheval ou remontés en chignons, les cheveux sur lesquels s’exercent le plus souvent cette traction vont à terme s’arrêter de pousser. Cette alopécie est le plus souvent frontale.
La traction fait tomber le cheveu, qui repousse de plus en plus fin et finit par ne plus repousser du tout.
Un changement de coiffure, qui arrête cette traction et ménage le follicule, peut inverser le phénomène.
Ce type d’alopécie est courant chez les femmes africaines qui tressent leurs cheveux et pratiquent les rajouts de cheveux par le tissage.
7. LA TRICHOTILLOMANIE
Les femmes affectées par ce syndrome s’arrachent de manière compulsive les cheveux, parfois même les sourcils. Cela peut résulter d’un état de grande anxiété, de stress ou de dépression et peut toucher aussi bien un enfant, qu’un adolescent ou une femme adulte.
Une thérapie comportementale, ainsi qu’un suivi psychiatrique, peuvent enrayer ce trouble du comportement.
8. LA TEIGNE
Infestation du cuir chevelu et des poils par des champignons microscopiques, tels que le trichophyton, très contagieux, et pouvant s’étendre à toute une famille. Ce champignon parasite peut se transmettre d’animal à homme et entre les individus eux-mêmes.
Le principal symptôme de la teigne est la présence de petites zones rouges et squameuses sans cheveux qui s’étendent au fur et à mesure que la contagion se développe.
Un agent anti-fongique pris chaque jour pendant une période de 4 à 12 semaines, associé à un traitement oral, traitent la teigne.
9. CHIMIOTHÉRAPIE ET TRAITEMENTS PAR RAYON
Les substances utilisées pour venir à bout des cellules cancéreuses sont aussi néfastes pour les follicules des cheveux. La chute des cheveux intervient dans les deux à trois semaines suivant la première séance de chimio.
Cette chute de cheveux est réversible et la repousse s’amorce dans les 3, 4 mois qui suivent la dernière séance. Les cheveux peuvent repousser plus fins, ternes et secs et d’une couleur légèrement différente. Puis ils vont retrouver leur épaisseur et couleur originelles.
10. PRODUITS CAPILLAIRES AGRESSIFS
L’abus de produits chimiques pour teinter, décolorer, défriser, lisser, boucler ou colorer les cheveux finit par les abîmer, les fragiliser et les casser et finalement par endommager à tel point les follicules des cheveux que les cheveux ne repoussent plus du tout.
Lorsque les cheveux de la femme ne repoussent plus du tout, des solutions esthétiques peuvent leur être proposées. Le choix est grand entre le volumateur et le remplacement capillaire.
La perte des cheveux est une épreuve psychologique et émotionnelle pour les femmes et les hommes. Pour cinq hommes touchés par la calvitie, trois femmes vont souffrir de ce même phénomène.
L’amincissement de la chevelure, des cheveux très fins et la perte des cheveux, s’ils sont plus communs qu’on ne le pense, restent des sujets tabous. La perte des cheveux affecte profondément l’image que les femmes ont d’elles-mêmes et leur confiance en elles. Elles ne se sentent plus séduisantes mais complexées et isolées.
À peu près deux tiers des femmes vont expérimenter au moins une fois au cours de leur vie la chute de leurs cheveux.
Le terme médical pour la chute sévère des cheveux est ALOPÉCIE.
La plus commune est l’alopécie androgénétique. Elle est permanente et héréditaire. L’alopécie est la perte excessive des cheveux sur le cuir chevelu, qui peut être héréditaire, ou consécutive à la prise de certains médicaments. Elle peut résulter d’un affaiblissement physique très important, ou d’un mauvais état de santé.
Pour beaucoup, cette alopécie est permanente, alors que pour d’autres femmes la cause de leur alopécie, si elle est identifiée, peut être traitée médicalement.